Parce que j'ai faim... [|ibre]

Yatta! Il est midi, pause déjeuner, parce que moi, j'ai faim. J'arrivais comme tous les autres élèves pour manger. Oui, oui je sais, ça parait logique d'aller à la cafétéria pour manger, non? Bref, je venais de sortir du cours de mathématiques qui m'avaient vraiment, saouler. Parce que moi et les mathématiques ça ne fait pas 2+2=4. Je déteste tout simplement cette matière, mais je m'efforce de travailler pour ne pas faire chuter ma moyenne. L'école, les cours, les leçons, tout ça, c'est vraiment barbant parfois, j'en n'ai ras le bol. Mais heureusement que les interclasses, les fins de cours et les pauses déjeuner existent pour nous sauver de ses horribles cours interminables... Passons, si vous le voulez bien. Après avoir franchi la porte qui séparait le couloir et l'énorme cafétéria, j'aperçue que quelques, voir, beaucoup d'élèves étaient déjà présent! Ils avaient sûrement séché les cours, et d'ailleurs, toutes mes places préférées, où j'ai l'habitude d'aller été prises. J'imagine que je vais devoir prendre d'autres places, je ne vais pas virer ces personnes maintenant qu'elles y sont. Je regarda mélancoliquement mes places. Bon, je sais, ce n'était QUE des places, mais vous savez, l'habitude tout ça... Perdu dans mes pensées, je retourne vite a la réalitée car, manque de chance n°2, quelqu'un me bouscula mais, miraculeusement son repas n'était pas tombé sur moi, mais par malchance, son verre d'eau se renversa sur ma chemise. Au début, un peu surprise, je resta statique devant cette jeune fille. Quelques secondes après, je la vis partir, sans même un mot pour s'excuser! Moi, qui déteste les gens impolies, je la rattrapa et lui fit une petite tape gentille sur le dos.

"Dites donc, mademoiselle, quand on bouscule quelqu'un, on s'excuse. J'imagine que vous avez eu des parents et qu'ils vous ont appris cela."

Bon, je n'avais rien dit de méchant et j'espèrais sincèrement qu'elle s'excuse, c'était la moindre des choses tout de même. En tout cas, c'est ce qu'aurait fait un individu normal et bien éduquer. Elle se retourna en un quart de seconde et me fixa droit dans les yeux, avec un regard sévère. On peux me reprocher certaines choses, mais moi, au moins, je suis polie.

" Je n'ai pas a m'excuser, tu n'avais qu'a te pousser pour me laisser passer voyons! Tu n'aurais pas été mouillée de cette façon, réfléchie avant de parler ma vieille."

Quel culot! Cette fille était vraiment incorrecte envers moi, nan mais oh, pour qui elle se prenait celle là? Elle pensait que j'allais me laisser faire en plus? Miss pimbêche glissa un petit sourire satisfait sur son petit visage angélique.

"Ecoute, ma très chère gamine. D'une, tu n'es pas la star ici, je ne devais pas du tout me pousser pour te laisser passer, toi et ton plateau. De plus, on ne se colle pas aux gens comme tu t'es collées a moi. Impolie et collante, je me demande si tu as des amis ici... Ah oui, j'ai oublié quelque chose."

Cette fois-ci, c'était moi qui affichait sur mon visage un sourire satisfait. Je la regarda une dernière fois dans les yeux, je m'enpara de son verre dont il restait de l'eau et je l'éclaboussas... A la guerre, comme à la guerre.

"En compensation de tes excuses..."

Sur ce, je partis m'installer à une table, un peu isolé près d'une grande fenaître, je regardas le ciel bleu, ah, ciel bleu... pourquoi es-tu bleu? Question stupide bien entendu. C'est à ce moment là que j'entendis quelqu'un se rapprocher de moi.

Keisuke n’avait eut qu’une heure de cours ce matin là et il n’avait pas vraiment envi de rentrer dans sa chambre… Non pas qu’il en a marre de voir cette poissonnière de Shin Ae, mais là il n’avait pas envi de se retrouver seul ! Et oui, parfois, le jeune homme aimait tout autant la solitude qu’être entouré de personne. Alors il s’installa à une table de la cafétéria qui faisait à la fois office de bureau que de table pour manger. La table a laquelle il était installé n’était pas des plus confortables, mais elle ferait l’affaire pour deux ou trois heures.

Il y sortit un cahier, un livre, sa trousse… enfin bref son nécessaire pour étudier et faire ses devoirs… Eh oui, Keisuke avait bien des défauts mais la fainéantise n’en n’était pas, on pouvait même dire qu’il était très studieux. Depuis tout petit ses études était une de ses priorités, car le savoir est la clef pour devenir un bon chef… plutôt un chef compétent. Il ne voulait surtout pas être le maillon faible d’une chaîne, qui n’est autre que sa famille !

Il commença par la philosophie… oh oui la philosophie, pas qu’il en était fan, mais il aimait entrer dans ce genre de discours tordu avec ses amis… mais uniquement avec ses amis, car ce genre de sujet pourrait vous dévoiler une autre côté du maitre du monde ! Car telle une lune, il avait une face cachée, qui n’était pas si facilement dévoilée !

Le sujet du jour, la valeur moral est-elle une action qui est déterminée uniquement par sa contribution à l'utilité générale, autrement dit l’utilitarisme… un sujet repris du cours concernant Nishi Amane. Keisuke était alors en inspiration, et même le remue ménage que provoquèrent les élèves qui sortirent pour manger ne le dérangea… Mais avant tout il sortit de son sac un paquet de chips aux crevettes, un des pêchers mignons du jeune homme… Les chips aux crevettes et les sushis, et oui, il pourrait en manger sur la tête d’un pouilleux, comme le dit si bien l’expression… encore une chance pour lui que ce ne soit qu’une expression !

Concentré dans son travail, il fit abstraction de l’extérieur et commença à composer pour cette fameuse disserte qui semblait très intéressante, même si ce n’était pas la matière préférée d’Hanazawa. C’est alors qu’au dessus du petit brouhaha créait par les élèves une voix vint se distinguer… à tel point qu’elle réussit à gêner le jeune homme et à le faire sortir de sa bulle. Kei leva la tête par reflexe pour voir ce qui l’empêché de bien se concentrer. Là deux filles qui se disputaient pour un pardon… Que de futilité ! La gente féminine se prenaient vraiment la tête pour des broutilles.

C’est alors que l’une d’entre pris un verre d’eau et le jeta à la figure de l’autre. Keisuke aussi surpris que pouvait l’être l’autre fille se mit à exploser de rire… non pas que ce soit vraiment marrant, mais la surprise et la réaction inattendu étaient bien là ! Après quelques minutes après l’incident, qui n’eut pas plus loin que ce verre d’eau renversé, le calme revint plus ou moins dans la salle… enfin la calme, disons le brouhaha d’origine.

Pourtant le lycéen n’arrivait pas à se concentrer, alors il prit ses affaires qu’il rangea dans son sac qu’il empoigna avant de se lever. Il marchait en direction de la sortie… l’appétit n’était même pas là pour le forcer à rester ici pour se nourrir. Sauf que là… elle était là ! Cette fille Kin Yoo Bin, une première année qui ne cesse de tourner autour de lui. Bien que ça flatte son égaux et que jouer avec elle semblait amusant, la suite devint moins marrant lorsqu’elle commença à l’harceler ! Et aussi manipulateur, calculateur et égocentrique soit il, le jeune homme commençait à avoir peur d’elle. Bien sur que s’il le voulait il pourrait même la pousser à ce suicider, mais quitte à se faire connaître autant commencer gros pas par une petite fille qui croyait aimer le futur maître du monde. Et il n’était pas question de la toucher physiquement, un des principes fondamentaux du jeune homme, on ne frappe pas une fille, même avec une rose…

Keisuke avait presque réussit à se faire oublier de la petite coréenne, alors il n’était pas question de lui faire un signe maintenant. Il chercha alors une opportunité… là, oui à côté une place libre à côté de la fenêtre. Il s’assit à cette place, se cachât avec son sac.

Raa.. Je suis vraiment pathétique… non mais j’en suis réduit à me cacher pour échapper à une gamine ! Elle a de la chance, ma patience à des limites ! dit il à voix basse sans se rendre compte qu’une personne était en face de lui.

Il ne la reconnut pas de suite, il lui faudra 20 secondes avant de percuter que c’était cette même fille dangereuse lorsqu’elle possèdait un verre d’eau entre ses mains, si vous voyez ce que nous entendons par là !

Insistant du regard, il ramena un doigt devant sa bouche pour lui faire signe de ne pas dire un mot.

» Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)