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 Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)

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MessageSujet: Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)   Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Icon_minitimeSam 15 Aoû - 23:40

« Le matin, moi j'ai faim. »

Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Takash25 Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) 41181803
Charles-Antoine & Kasumi


    Neuf heures et demi du matin, Charles était déjà levé, lavé, et vêtu. Il ne se trouvait même plus à l'internat. En effet, il était parti au Shinjuku Gyoen car il avait reçu une mystérieuse carte. La veille, en découvrant son lit pour aller dormir, il avait trouvé un papier plié, une feuille blanche avec marqué 10 heures - Shinjiku Gyoen. Ce qui faisait office de signature était une marque de rouge à lèvres fraîchement appliqué. L'envoyeur avait dû embrasser cette carte, qui était également parfumée. Tout laissait penser qu'une fille s'était frayé un chemin jusqu'au lit de jeune homme afin d'y déposer cette annonce de rendez-vous. Le jeune homme n'était pas flatté, car selon lui, sa beauté incitait les filles à tomber sous son charme (oui, môssieur est très vaniteux). D'un côté, ce petit jeu de l'admiratrice secrète ne l'embêtait pas vraiment, puisqu'il avait l'habitude de se rendre à ce grand parc pour y prendre son petit-déjeuner, le samedi uniquement. Les autres jours, il avait entraînement d'escrime donc il devait manger un bol de céréales en vitesse.

    On pouvait le voir marcher le long des jardins français. Il adorait ce coin-la, même si ce n'est pas vraiment la découpe des haies qui l'intéressait. En fait, traîner occasionnellement dans ce lieu indiquait aux autres qu'il aimait la France, et même qu'il y avait de fortes chances qu'il était français. Après, si on lui demandait son prénom, on devinerait automatiquement sa nationalité, et ça, ça lui plaisait. Au Japon, être français, c'est classe ! Charles-Antoine ne voulait pas jouer le nostalgique, mais juste se mettre, une fois de plus, en valeur. Tout en marchant, il contemplait la verdure qui avait déjà dû croiser ses yeux des centaines de fois auparavant, attendant l'heure où il rencontrerait la femme qui rêve de lui jours et nuits. Il n'était pas vraiment excité à l'idée de la connaître, pour lui, elle ne serait qu'une personne de plus à manipuler pour s'en faire un bouche-trou (et avec de la chance, elle deviendrait pour lui un trou à boucher). Le petit français n'a que peu d'amis véritables, et ne s'intéresse pas aux gens, la curiosité n'est pas l'une de ses caractéristique. C'est pour cela qu'il ne connaissait même pas le quart de la population de l'internat. Il ne reconnaîtrait même pas une Aijou dans la rue !

    Voyant que personne n'arrivait, Charles entra dans le petit pavillon où il prenait habituellement son premier repas de la journée les samedis. Par contre, là, il y avait quelques personnes, une petite dizaine. Parmi eux, des femmes, mais aucune de son âge. La plus jeune devait avoir environ 30 ans. Alors qu'il commandait un thé et deux petites tranches de gâteau - après avoir remis les 200 Yen à l'entrée - il se mit à sourire à l'idée qu'il s'était fait piéger bêtement. Entre garçons, les pensonnaires adoraient faire quelques farces de ce genre, il n'y avait rien de méchant là-dedans. Si Charles-Antoine était tombé si facilement dans ce piège, c'est parce qu'il devait déjà se rendre à Gyoen de toute manière. Attendant sa commande, il regarda les gens arriver dans le pavillon qui se remplissait de plus en plus. Heureusement qu'il était venu tôt, il avait pu trouver une place seul. Lorsqu'il y avait trop de monde, certaines personnes étaient obligées de se mettre à des endroits pris, partageant une table avec une autre personne, comme quand on mange avec un inconnu dans un restaurant.
    Attendant toujours ce qu'il avait demandé à une des serveuse, il regarda péniblement sa montre qui affichait dix heures et demi, montrant presque qu'il était pressé - alors que ce n'était pas le cas - uniquement pour ne pas laisser paraître à quel point il était embarrassé par cette attente, qui laissait même croire à un oubli de la part du personnel.



(J'ai eu trop du mal ! Désolé, gros manque d'inspiration sur ce coup-là, d'où l'histoire acadabrantesque de l'admiratrice, etc.. u_u)


Dernière édition par Charles-Antoine Le Göff le Dim 16 Aoû - 9:09, édité 1 fois
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Murasaki Kasumi
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MessageSujet: Re: Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)   Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Icon_minitimeDim 16 Aoû - 0:53

    Huit heures du matin... Quelqu'un m'obligeait à sortir du lit... Le weekend, et ils me réveillent à cette heure... Ils vont pas bien ou quoi ? Tss, quel bande d'idiots ! Ils le font exprès, ces garçons ! Ils le font exprès de me sortir du lit... Exprès, pour me déranger, car ils savent que je suis une vraie lève-tard ! De véritables petites pestes ! Et peste, ça marche pour les garçons et pour les filles ! C'est ce qu'on m'a dit en tout cas... Bref, avec beaucoup de mal, j'ai fini par me lever, et je les ai fait sortir de la chambre à coup de pieds aux fesses, nah, ça leur apprendra à me déranger le weekend pendant que je suis entrain de dormir ! Après, direction la salle de bain, une bonne douche froide, ça m'aidera à me réveiller, puis ensuite, je me suis coiffée vite fait les cheveux... Bon, je n'étais pas d'humeur à me casser la tête, donc je les ai brossé vite fait puis j'ai fait une petite queue de cheval... Des cheveux , même très courts, quand ils retombent sur votre cou, en été, je peux vous dire que c'est vraiment difficile à supporter... Parfois, j'ai l'impression de fondre moi ! J'ai ensuite enfilé quelque chose de léger, un haut sans manche blanc et un mini-short jean, un peu délavé...

    Petit déjeuner ? Oh, il y a rien de très bon à manger ici, j'irais manger dans un des parcs de Tokyo... Ah, j'ai vraiment de la chance de vivre dans une aussi grande ville ! Y a des parcs tout partout, je peux manger où je veux et quand je veux en plus... M'enfin, je devrais peut-être sortir maintenant, car sinon, je vais avoir un peu de mal à trouver une place dans le parc où je veux aller... Pendant le weekend, le matin, il est vraiment très difficile d'y trouver une place ! Bref, je suis donc sortie, attendre le bus... Avec ma chance exceptionnelle, il m'a fallu attendre une heure, une heure pour un bus ! Shin Ae a finalement fini par me maudire, bouuh ! Elle m'a passé sa poisse, pas cool... M'enfin bref, donc voilà, il m'a fallu attendre un long moment avant que le bus ne finisse par arriver... Et il y avait un monde fou à l'intérieur ! J'étais collée contre la vitre et peu de personnes me remarquaient, car malheureusement, avec ma petite taille... Comment ne pas complexer quand on vous traite de cette façon ? Quand vous êtes tellement petit qu'on ne vous voit même pas, et que c'est limite si on vous marche pas dessus ! Tss... Ils verront, je finirais par grandir ! Le basket devra quand même faire son effet un jour ou l'autre...

    Après plusieurs minutes, j'ai fini par arriver au Parc... Ahh, il faisait si bon ! Ca me faisait du bien de respirer normalement après le mauvais quart d'heure que j'avais passé dans ce moyen de transport... Mais il y avait un monde fou, trop de monde, et il n'y avait plus la moindre place dans le pavillon ! Toutes les tables étaient prises ! Bon, en gros, ça veut dire que je vais devoir m'asseoir avec quelqu'un... Les tables où il y a des jeunes femmes sont toutes prises, par des jeunes hommes, et on peut comprendre pourquoi d'ailleurs... Tss, quel bande de pervers ! Vraiment, tous les mêmes ! La seule table où il y a encore une place est celle d'un garçon qui doit être plus âgée de moi de quelques années, au loin... Bon, bref hein ! J'ai faim moi, j'vais aller lui demander si je peux m'asseoir... De toute façon, je n'ai pas vraiment le choix...

        Kasumi ; « Je peux m'asseoir ? Il n'y a plus de place libre autre part donc... »


    [ Sorry, c'est nul x.x
    Moi aussi j'ai eu une énorme panne d'inspiration xD ]
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MessageSujet: Re: Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)   Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Icon_minitimeDim 16 Aoû - 11:58

    Le pavillon où le thé et le gâteau étaient servis commençait à se remplir vraiment très rapidement, si bien qu'en dix minutes, il n'y avait pratiquement plus de place. Les tables étaient toutes prises, et les derniers arrivants, les plus malchanceux, étaient obligés de s'asseoir aux tables déjà occupées. C'était assez fréquent, le samedi matin. Ce parc était réputé pour sa beauté, et il était énormément visité, surtout le week-end, au grand plaisir des personnes de l'entretien de Gyoen. Mais il n'y avait pas que les responsables du terrain qui étaient ravi de cette forte popularité : les jeunes dragueurs en herbe avaient la chance de se rapprocher de femmes plus ou moins jeunes et de manière innocente (le coup du "il n'y a pas de place mis à part celle-ci" alors que la salle est à moitié vide, ça marche toujours !). Charles ne jouait jamais de cette "technique"-la, car selon lui, les filles réellement intéressantes, il ne les trouvera pas ici. Ses lieux de prédilection seraient plutôt les boîtes de nuit, les bars, les endroits où les filles embrassent à tout va et où le risque d'en attirer une jusque dans son lit est plus élevé que lorsqu'on se trouve dans un salon de thé. En conclusion, il ne cotoyait pas vraiment les filles de son âge qui se trouvait dans ce parc - sauf s'il voyait une femme étonnemment belle.. - ce qui justifiait son air à moitié surpris lorsqu'il remarqua qu'une asiatique s'adressait à lui, lui demandant de s'asseoir. Ca faisait relativement longtemps qu'il parlait japonais, assez pour effacer à moitié son accent français (qui reste tout de même audible lors de la prononciation de certains mots), mais il avait ce réflexe de faire répéter les gens lors des premiers mots échangés, pour être sûr de cerner le début de la conversation et donc de ne pas faire d'erreurs (mieux vaut éviter de se ridiculiser).

      « Vous voulez vous asseoir.. ? Non merci. S'il n'y a plus de place, vous pouvez toujours aller à la boulangerie près d'ici, elle fait de bons croissants. Au plaisir de vous revoir.. »

    Ca, c'était du Charles tout craché. Il n'y a pas à dire, cet homme est vraiment désagréable. Mais d'un côté, il assumait ce côté "chieur" qu'il avait, et s'en vantait presque. Lui-même remarqua qu'il n'y avait plus que très peu de places, et ce serait un véritable combat pour cette jeune inconnue d'en trouver une autre.. c'est pour cela qu'elle pouvait directement partir, elle économiserait 200 yen, c'était déjà ça ! Le petit français baissa ses yeux sur sa montre, encore une fois, tandis que la serveuse censée lui apporter sa commande tardait encore. Il releva les yeux, la jeune femme était toujours là.

      « Oui ? Une autre demande futurement refusée à me soumettre ? »

    Et à ce moment, il vit passé, du coin de l'oeil, une grand-mère. Non, plutôt LA grand-mère. Ce n'était pas la sienne, mais simplement une personne (bien) âgée qui venait tous les matins dans ce pavillon pour boire un thé en discutant avec la personne qu'elle avait en face d'elle. Le plus souvent, cette personne était Charles, et lui commençait vraiment à en avoir marre. Cette vieille était encore plus détestable que lui ! Non, pas parce qu'elle était méchante, mais au contraire, parce qu'elle était trop gentille ! Toujours à dire "Vous voulez manger mon gâteauuu ? Vous êtes sûr que non ? Sûr de chez sûr ? Si vous le voulez, je vous le donne.. Vous êtes sûr ? Allez, je vous le donne, même si vous êtes un peu timide.. Mais non, ne me le redonnez pas, je veux vous le donner ! Arrêtez ou j'appelle la serveuse ! Prenez-le ! Prenez-le !" enfin bref, vous voyez le genre. A choisir entre une jeune femme qui risque d'être beaucoup moins sympathique durant les minutes à venir et une vieille femme chiante et voulant vous donner son gâteau recouvert de bave, autant opter pour la première option. Et puis, c'était beaucoup plus gratifiant d'être en compagnie d'une jeune femme comme elle - n'est-ce pas le voisin de droite qui la regarde l'air de dire "Pas mal la gonzesse !" ? ^^ - même s'il ignorait qu'elle venait du même internat que lui. Selon lui, il était le seul à faire autant de route pour boire un thé, et Tôkyô étant une grande ville, il y avait peu de chance qu'il retrouve une personne scolarisé dans le même établissement que lui. S'adressant donc à nouveau à la jeune femme, il déclara, avec un grand sourire :

      « Aujourd'hui, je suis dans mon jour de bonté, asseyez-vous, j'aimerais bien que l'on apprenne à se connaître un peu autour d'une bonne tasse de thé.. Je vous l'offre ? »

    Faux-sourire, tellement flagrant qu'on aurait cru apercevoir un post-it sur son front avec marqué "WARNING" dessus. Mais d'un autre côté, son interlocutrice n'avait rien à perdre à s'asseoir à la place qu'elle convoitait il y a à peine deux minutes de cela. Au même moment, la vieille dame longea la table des deux pensionnaires, et Charles lui offrit son plus beau et grand sourire, made in Hypocrisie-Land.

      « Bonjour madame ! Je voulais vous garder cette place, mais mademoiselle l'a prise avant. Je suis désolé.. Mais je crois qu'il y a une table de libre vers le fond. Au plaisir. »

    Il redirigea son regard vers la jeune femme, à laquelle il adressa un sourire un peu plus sincère que le précédent. Il était heureux car il évitait pour une fois au terrible calvaire de la bataille à propos du refus du gâteau de l'autre vieille.

      « Votre nom ? »

    Court et concis, il voulait montrer qu'il n'essayait pas de la charmer, mais simplement de savoir l'identité de la personne à laquelle il s'adressait. Charles n'avait rien d'un gentil garçon, c'est ça qui le rend si intéressant, n'est-ce pas ?



    (l'inspiration reviiiiient *o*)
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Murasaki Kasumi
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MessageSujet: Re: Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)   Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Icon_minitimeDim 16 Aoû - 14:03

        Charles ; « Vous voulez vous asseoir.. ? Non merci. S'il n'y a plus de place, vous pouvez toujours aller à la boulangerie près d'ici, elle fait de bons croissants. Au plaisir de vous revoir.. »


    Nan mais il se fout de ma gueule ou quoi ? Désolée pour lui, mais aujourd'hui, je n'ai aucune envi d'aller à la boulangerie qu'il y a près d'ici, il n'a qu'à y aller lui ! De toute façon, moi, c'est pas la première fois que je viens ici... Quand j'étais petite, j'y venais avec mon grand-père, puis après, c'est mon grand-frère qui a commencé à venir avec nous lui aussi, mais là, à cause de l'internat, bah je viens toute seule... Bon, parce que le temps d'aller chez moi puis de revenir... M'enfin, il s'est quand même assis à MA table ! Celle où je m'assois toujours ! Si j'ai demandé, c'était juste par « politesse », mais sérieusement, moi, je m'en fou qu'il préfère être seule... Il vient ici depuis seulement quelques temps, moi je viens ici depuis toute petite, je suis une « habituée » comme on dit, tous les Samedi matin, je viens manger ici, donc c'est surement pas lui qui va changer mes habitudes et qui va me faire aller dans une boulangerie... M'enfin, si c'est comme ça, alors je vais rester ici et lui pourrir sa journée autant que possible ! Pour faire ce genre de chose, je suis assez douée à vrai dire...

        Charles ; « Oui ? Une autre demande futurement refusée à me soumettre ? »


    Ce que j'ai envi de faire en ce moment, c'est de lui casser sa petite tête, car il commence à sérieusement me taper sur les nerfs ! Il se prend pour qui au juste ? Quel arrogant ! Vraiment, il s'y croit trop ! M'enfin, il a de la chance, ici, il y a des personnes qui me connaissent, donc je préfère ne pas agir de façon « agressive »... Car sinon, je lui aurais surement donné le coup de poing qu'il mérite depuis bien longtemps ! J'ai horreur des personnes de ce genre moi... Rien qu'à sa tête, je peux voir qu'il n'appartient pas à la catégorie « normale » de la population... Un gosse de riche quoi ! M'enfin, c'est pas parce qu'il a plus d'argents que moi qu'il me fait peur, oh ça non ! J'ai déjà assommé la fille d'un grand PDG une fois, donc sérieusement, s'il croit que juste parce qu'il est riche il a le droit de traiter les autres de cette façon, il se trompe ! Bouh, quel malpoli ! M'enfin, Samedi prochain, j'vais me réveiller à six heures du matin et amener toutes mes amies avec moi, rien que pour remplir toutes les tables et pour qu'il n'y en ait plus aucune pour lui ! Car bon, si j'emmène avec moi toutes les Aijou Army plus ma famille plus quelques autres personnes, ça fera un bon paquet quand même, et il n'y aura donc plus de place pour lui, nah ! Ahh, je sais, je suis vraiment trop rusée... Mais bon, mine de rien, parfois, quand on essaye d'être trop malin, bah ça se retourne contre nous... Ça m'est arrivé plusieurs fois moi... Dans des jeux de piste par exemple... Déjà que mon sens de l'orientation n'est pas super, alors quand en plus, j'essaye de tout résoudre grâce à la logique, bah je découvre qu'à la fin y a vraiment aucune logique dans ces jeux stupides, ils font tout au pif...

        Charles ; « Aujourd'hui, je suis dans mon jour de bonté, asseyez-vous, j'aimerais bien que l'on apprenne à se connaître un peu autour d'une bonne tasse de thé.. Je vous l'offre ? »


    Ehh, pourquoi il a changé d'avis tout d'un coup ? Tss, mon jour de bonté... Mon œil oui ! Ahh, je vois, il y a une vieille femme, et je crois qu'il veut éviter de s'asseoir avec elle... M'enfin, j'vais pas me faire prier moi, j'voulais cette place, alors c'est tant mieux si je peux l'avoir sans faire un scandale hein ! Bref, j'ai tiré la chaise puis je me suis assise... Hmm, qu'on apprenne à se connaître ? Personnellement, moi, j'ai pas vraiment envi de le connaître car dès le premier instant il m'a tapé sur les nerfs... Puis une tasse de thé, si ça vient de sa part, j'en veux pas ! Oui, je suis rancunière, je sais...

        Kasumi ; « Non merci, j'ai assez d'argent pour la payer moi-même, ma tasse de thé. »


    Après cette petite phrase, j'ai affiché un de mes sourires, made in me, un sourire aussi hypocrite que le sien... Bah il n'y a pas que lui qui sait faire ça hein ! Moi aussi je peux être hypocrite quand je le veux ! M'enfin, il devrait se montrer reconnaissant envers moi, car je lui ai quand même permis de se débarrasser de cette vieille femme, donc... Enfin, je me demande quand même pourquoi il veut tant que ça l'éviter... Elle n'a pas l'air méchante pourtant... Hmm, quand j'y réfléchie, j'me dis que c'est peut-être pour ça qu'il n'a pas voulu s'asseoir avec elle, parce qu'elle est gentille... Mais ça veut dire, qu'en gros, moi, j'ai l'air méchante, c'est ça ? Pourtant, on me dit que de l'extérieur je ressemble à un ange ! Même si, à l'intérieur, c'est carrément une autre histoire... Bref, il s'est mis de nouveau à sourire, mais cette fois, ce n'était pas un sourire complètement hypocrite, il était un peu plus sincère... Enfin, je crois hein...

        Charles ; « Votre nom ? »


    Mon nom ? Et pourquoi tu veux savoir mon nom d'abord ? Et si j'ai pas envi de te le dire aussi ? M'enfin, qu'est ce qu'on a dit Kasumi ? Aujourd'hui, tu vas être pacifique ! T'as déjà frappé assez de garçons dans ton lycée, pas la peine d'en rajouter avec les autres ! Réserve ta colère pour les ND et les autres crétins ! Allez, on inspire, expire... Hmm, c'est bon je crois, ça va mieux... Bon, maintenant, c'est le tour du sourire forcé numéro 2 !

        Kasumi ; « Murasaki Kasumi. »


    [ Bouhh ! Tes réponses sont trop cools et super longue aussi !
    Tu veux me ridiculiser, c'est ça è.é ? ]
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MessageSujet: Re: Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)   Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Icon_minitimeLun 17 Aoû - 11:32


    Quelle jeune femme têtue ! Charles s'était courtoisement proposé de lui payer sa consommation, et elle faisait la forte-tête. Tant pis pour son égo, sa tasse de thé lui sera offerte un point c'est tout. Ce n'est pas que le petit français était dépensier (quoique tout de même un peu) mais faire cadeau d'un petit déjeuner à son interlocutrice renforcerait l'impression qu'ils s'entendent bien, ce qui était bon pour lui. Après tout, s'il se mettait à crier sur cette inconnue, l'autre vieille rappliquerait en vitesse avec son sourire narquois des années 40, l'air de dire "Vous me céder la place jeune femme ?", hors de question. Mais bon, étant donné que c'était stupide et inutile de se disputer pour un sujet aussi.. "con", pardonnez-le terme, Charles ne broncha pas, la laissant se convaincre que c'est elle qui sortira les billets de son portemonnaie. Enchaînant sur les informations concernant l'identité de cette femme, il avait eu comme réponse deux mots, son nom et son prénom. C'était drôle, car il avait posé une question courte, et elle avait rétorqué aussi sèchement. Alors comme ça, elle s'appelait Kasumi..

      « Beau prénom.. Comme la plupart des noms japonais féminins. Malheureusement, le votre n'échappe pas à la banalité. Vous savez combien il y a de "Kasumi" au Japon, Murasaki-san ? » dit-il, accompagnant sa phrase d'un sourire empli de malice.

    Même en faisant un compliment, il ne pouvait s'empêcher de paraître désagréable. Néanmoins, il n'avait pas fauté. Règle primordiale dans ce pays qu'on appelle Japon, ne jamais apostropher quelqu'un que l'on ne connaît pas ou à peine par son prénom, signe d'irrespect. Charles n'avait jamais essayé de commettre cette erreur pour voir la réaction de son interlocuteur, il avait bien trop peur de ce qui pourrait arriver ensuite. Et oui, les japonais sont des fous furieux ! Ce sont eux qui démontrent une forte croissance de la criminalité.. Sauf que ce sont les personnes âgées les délinquants ! Vous voyez, il faut toujours se méfier des vieux.. Et des vieilles. D'ailleurs, en parlant de ces types d'individus, Charles pouvait facilement apercevoir, au loin, celle qu'il avait réussi à éviter grâce à l'aide de cette chère Kasumi, assise à la table d'un couple - les pauvres.. - mais, avec une tasse de thé. Elle était arrivée après et elle avait sa commande avant ?! C'est du n'importe quoi.. Claquant deux fois des doigts, il regarda en direction d'une serveuse.

      « Mademoiselle ! »

    La serveuse en question qui traversait actuellement la salle rejoignit la table des deux pensionnaires, tandis que Charles laissait quelques minutes de répit à son interlocutrice. Autant il pouvait la trouver mignonne, ce n'est pas pour cela qu'il allait lui faire cadeau d'un bon traitement et de sa gentillesse. La regardant parfois du coin de l'oeil avec un petit sourire amusé, il commença à s'exprimer à la serveuse.

      « Bonjour. - ne lui laissant pas le temps de répondre, il enchaîna - J'ai commandé du thé à la menthe et deux tranches de gâteau au chocolat il y a.. dix, quinze minutes environ. Vous trouvez ça normal que je ne sois toujours pas servi ? Moi qui suis habitué à venir ici, je ne trouve pas ça normal, mais je préfère avoir l'avis d'une serveuse, d'une personne qui travaille ici... Je paye 200 yen pour quoi ? Pour entendre mon ventre gargouiller pendant que vous jouez à je-n'sais-quel jeu en cuisine ?.. Et pendant que vous êtes là, ramenez aussi une tasse de thé.. à la menthe aussi, et une tranche de gâteau, pour mademoiselle. Mettez ça sur ma note, je vous donnerai les 200 yen manquant avant de partir. »

    Il laissa la serveuse le quitter, et reposa ses yeux sur sa montre. Dix - quinze minutes.. Il avait peut-être un peu exagéré, mais bon, ce qui est fait est fait. Il n'allait pas non plus courir derrière la serveuse pour se corriger, il estimait avoir attendu déjà trop longtemps. Môssieur était un râleur, il tenait ça de sa mère, qui faisait des histoires pour tout et rien. Il ne fallait jamais aller au supermarché avec sa mère, et par-dessus tout, il ne fallait jamais se trouver derrière elle à la caisse tout en étant pressé. Elle achète plein de nourriture, puis elle reste devant la caissière pour lire le ticket, traquant les fautes effectuées. On sait jamais, il se peut qu'une réduction de 0.35 € ait été oubliée ! D'un côté, elle faisait juste comme tout les français, mais à un degré supérieur. Quoiqu'il en soit, Charles ne s'en voulait pas du tout d'avoir reproché à cette serveuse cette longue attente, et en plus, Kasumi devrait être heureuse, puisqu'elle avait pu passer commande.. Ou c'est plutôt lui qui l'avait passé.

      « Ne jouez pas les femmes têtues, j'ai envie de vous payer vos consommations. Dites-vous que c'est pour me faire pardonner la maladresse de mes phrases. Je n'ai rien contre vous, et vous semblez assez.. Mh.. gentille. »

    Un autre sourire plus ou moins vrai, mais pas aussi large que ses sourires espiègles du quotidien, lorsqu'il savait qu'il paraissait désagréable. Là, c'était plutôt un petit sourire en coin qui cherchait à attendrir Kasumi dans le but de la voir accepter cette proposition. Vu les quelques bribes de son tempéremment qui étaient exposées, il y avait peu de chance qu'elle se laisse facilement adoucir. Pourtant, là, il n'y avait aucun piège !

      « De toute manière, c'est déjà sur ma note. Et puis, vous n'avez pas à vous en faire, Murasaki-san, je n'ai commandé qu'un gâteau pour vous. Votre corps me semble très bien, mais mieux vaudrait éviter que vous preniez du poids par ma faute. Vous voyez, je suis gentil et prévoyant, n'est-ce pas ? »

    Et là encore, sa maladresse revenait en courant. Ne pouvait-il alligner qu'une seule phrase élogieuse par jour ou il le faisait exprès ? En tout cas, ce qui était sûr, c'est que cette Kasumi arrivait à le distraire, c'était bon signe. Ou peut-être pas.

    (Tais-toi, tes posts sont super biens ! ^^)

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MessageSujet: Re: Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)   Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Icon_minitimeLun 17 Aoû - 13:18

        Charles ; « Beau prénom.. Comme la plupart des noms japonais féminins. Malheureusement, le votre n'échappe pas à la banalité. Vous savez combien il y a de "Kasumi" au Japon, Murasaki-san ? »


    Je me demande vraiment s'il le fait exprès d'être aussi désagréable... M'enfin, moi, je ne vais pas me disputer avec lui, je vais rester calme et répondre en affichant un grand faux sourire hypocrite ! Bref, si mon prénom n'échappe pas à la banalité, sérieusement, je m'en fou ! Son prénom doit pas être mieux de toute façon ! Puis bon, même si c'est Kasumi c'est un prénom très utilisé, il a une bonne signification, et il me va à merveille, c'est le plus important ! Puis bon, il est assez court, pas trop long, et assez facile à prononcer même pour des étrangers... Bref, avant de me mettre à parler de nouveau pour lui répondre, j'ai affiché, de nouveau, un bon gros sourire, qui a l'air bien forcé bien sûr... Bouhh, prends ça dans la gueule, pah !

        Kasumi ; « Je le sais comme ça reste quand même mon prénom. M'enfin, vous ne vous êtes pas présenté, quel est votre nom ? »


    On va voir ce qu'il va répondre ! Son prénom doit pas être mieux que le mien de toute façon ! M'enfin, même si j'ai l'impression qu'il n'est pas japonais... Enfin, car il a quand même un petit accent... Bon, je m'y connais quand même un peu en prénom étranger, donc ça ira quand même ! J'ai une bonne dizaine d'amis coréens, vietnamiens, taiwanais et j'en passe ! Déjà, Shin Ae, une de mes meilleures amies, est coréenne, et Suong Tran, l'autre, est vietnamienne, donc... Enfin, mine de rien, dans mon entourage, on peut presque dire qu'il y a plus d'étrangers que de japonais, même si la plus part sont des asiatiques quand même... Mais bon, même s'il est étranger ce gars, il connait quand même un peu le mode de vie des japonais je crois, car sinon, il ne m'aurait pas appeler par mon nom de famille et il n'aurait surement pas utiliser le terme -san... Bref, après un moment, il se mit à regarder vers la jeune fille, qui était assise à une table un peu plus loin, avec un couple... Ah, elle avait sa commande, et lui, il l'était arrivé depuis un bon moment et il n'a pas reçu ce qu'il avait demandé... Bizarre, mais c'est bien fait pour lui ! M'enfin, peut-être qu'il n'a même pas commandé en fait ? Bon, parce que là je le vois appeler la serveuse...

        Charles ; « Mademoiselle ! »


    La serveuse qui traversait la salle vint vers nous... Hmm, cette mademoiselle, je la connais moi ! Je vous l'avez dit que je venais ici depuis très longtemps, non ? Eh bien je viens ici depuis si longtemps que maintenant, je connais presque tout le monde ici ! Cette jeune fille, je lui parlais tous les matins, quand je venais toute seule, elle me tenait un peu compagnie pour que je ne me sente pas seule... Même si elle a quelques années de plus que moi, on s'entendait très bien quand même, et c'est d'ailleurs pour ça qu'on est ensuite devenus amies, même que maintenant, elle passe parfois me voir à la maison, et elle ramène toujours pleins de bons gâteaux avec elle ! En plus, c'est des gâteaux maison ! Ouep, elle sait très bien cuisiner, surtout faire des gâteaux ! Elle a essayé de m'apprendre un peu, mais malheureusement, quand on est pas douée, on est pas douée... Enfin, il faut avouer que c'est toujours mieux qu'au début, car là, j'ai pas mis le feu à la maison donc bon... Bref, la jeune femme vint donc vers nous, son plateau à la main, elle me regarda puis me sourit... Mais c'est là que l'autre, le mec devant moi, s'est mis à parler...

        Charles ; « Bonjour. J'ai commandé du thé à la menthe et deux tranches de gâteau au chocolat il y a.. dix, quinze minutes environ. Vous trouvez ça normal que je ne sois toujours pas servi ? Moi qui suis habitué à venir ici, je ne trouve pas ça normal, mais je préfère avoir l'avis d'une serveuse, d'une personne qui travaille ici... Je paye 200 yen pour quoi ? Pour entendre mon ventre gargouiller pendant que vous jouez à je-n'sais-quel jeu en cuisine ?.. Et pendant que vous êtes là, ramenez aussi une tasse de thé.. à la menthe aussi, et une tranche de gâteau, pour mademoiselle. Mettez ça sur ma note, je vous donnerai les 200 yen manquant avant de partir. »


    Mais pourquoi il lui parle de cette façon d'abord ? Elle n'a rien fait la pauvre ! Enfin, c'est pas de sa faute quoi ! Le samedi matin il y a beaucoup de monde, elle n'a pas trois milles bras aussi, faut la comprendre ! Puis pourquoi il a commandé pour moi ? Vraiment, quel tête de mule ! Je n'ai pas envi qu'il m'offre quelque chose, je ne veux pas quelque chose qui vient de lui, c'est tout ! Déjà qu'il est désagréable, alors en plus il traite mon amie de cette façon... Bref, je me suis retournée vers elle puis je lui ai souri à mon tour... Ce qu'on pouvait remarquer, c'est que là, mon sourire était beaucoup, mais alors beaucoup plus sincère... M'enfin, juste quelques temps après que la serveuse soit partie, il se mit de nouveau à parler...

        Charles ; « Ne jouez pas les femmes têtues, j'ai envie de vous payer vos consommations. Dites-vous que c'est pour me faire pardonner la maladresse de mes phrases. Je n'ai rien contre vous, et vous semblez assez.. Mh.. gentille. »


    De quoi j'me mêle d'abord ? Je joue aux femmes têtues si je veux ! Il n'a pas à me dire ce que je dois faire ! Puis bon, s'il tient tant que ça à payer, bah qu'il le fasse, je m'en fou ! Comme ça, au moins, je ferais des économies pour ce mois ! Puis j'aimerais savoir pourquoi il y a ce « Mh » devant gentille ? M'enfin, de toute façon, je le sais que je ne suis pas complètement gentille, enfin, que je ne le suis même pas vraiment, juste en partie, et j'en suis fière... Si ça lui plait pas, il a qu'à aller taper sa tête contre le mur jusqu'à ce que mot s'en suive, nah !

        Kasumi ; « Si vous tenez tant que ça à payer, eh bien, allez y, ça me fera faire des économies. »


    De nouveau, un sourire forcé et complètement faux... M'enfin, c'est quoi ce p'tit sourire en coin qu'il affiche, lui ? Bouh, s'il croit que ça va me faire quelque chose, m'attendrir ou autre, il se met le doigt dans l'œil ! Enfin, c'est moi qui fait des yeux de chien battu aux autres normalement, ou les mêmes yeux que le chat, là, qui est dans Shrek... Vous voyez qui là ? Le chat, avec l'épée et le chapeau... Bouh, il est trop cool, je l'adore ! Si seulement mon chat pouvait lui ressembler... Moi j'ai un chat noir, espiègle, qui s'amuse à jeter mon téléphone portable dans les toilettes à chaque fois que je lui cris dessus... Saleté de chat d'goutière... Mais c'est vrai qu'il me manque quand même... Bon, parce qu'à cause de l'internat, je ne le vois plus aussi quotidiennement qu'avant...

        Charles ; « De toute manière, c'est déjà sur ma note. Et puis, vous n'avez pas à vous en faire, Murasaki-san, je n'ai commandé qu'un gâteau pour vous. Votre corps me semble très bien, mais mieux vaudrait éviter que vous preniez du poids par ma faute. Vous voyez, je suis gentil et prévoyant, n'est-ce pas ? »


    Est-ce qu'il le fait vraiment exprès ou quoi ? Mon corps est très bien comme ça, ouais ! Et il n'a pas à s'inquiéter pour moi, car de toute façon, je fais assez de sport pour ne pas prendre du poids ! M'enfin, gentil et prévoyant... Mon œil ! Une véritable petite peste oui !

        Kasumi ; « Oh, mais vous n'avez pas à vous inquiéter pour moi, je pratique du sport très régulièrement, tous les jours, donc il n'y a pas de risque pour que je prenne du poids. »


    Bouh, prends toi ça dans la gueule ! Voilà ! En plus, j'vais faire un grand sourire et montrer toutes mes dents blanches rien que pour te foutre les nerfs ! Hmm, non, je n'ai pas été payé pour faire des pubs pour colgate...
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MessageSujet: Re: Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)   Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Icon_minitimeLun 17 Aoû - 21:46

    C'était à mourir de rire ! En plus de faire comme si elle n'était pas touchée par cette remarque sur son nom, elle demandait celui du jeune français. Comme s'il allait tout simplement sourire et lui dire. Le sien était certainement le prénom le plus affreux de tous, du moins, en France. Quoique.. Avec les Jean-Marie, Hervé-François, Marc-Thierry, Yves-Henri, il y avait de la concurrence ! Et alors qu'il voyait sa voisine de table jubiler d'avance à l'écoute de son prénom plus que rédhibitoire (ça se sent lorsqu'il drague et qu'il est obligé de se présenter), ses lèvres s'étirèrent en un sourire chaleureux, mais libérant une voix des plus sèches.

      « Vous n'avez aucunement besoin de connaître mon identité, puisque vous ne semblez pas besoin de mon nom pour me haïr. »

    Et toc ! Qui croyais-tu piéger dans son propre jeu, petite fille ? Il faut d'abord prendre des cours de chants avant de jouer à l'Opéra... Bon okai, cette expression n'existe pas, mais c'est sensé ! Après l'épisode du prénom, celui de la serveuse. Suite à ce long discours d'une rare gentillesse (ironie, tu me perdras..), Charles eut le luxe d'observer - enfin - un signe de bonne humeur de son interlocutrice.. Evidemment, ce sourire ne lui était pas destiné, il faisait plutôt office de petit réconfort pour la pauvre jeune serveuse maltraitée. Malgré son éloquence, Charles énervait ou blessait souvent les gens, et des fois, sans même le vouloir. Est-ce le côté obscure de la force qui fait ça ?
    Des économies ? Elle désirait faire des économies ? A cet instant, on pouvait observait la courtoisie du petit français, qui se serait bien désisté dans le paiement de ces fameuses consommations, juste pour faire chier mademoiselle Kasumi, mais honnêtement, l'envie n'y était pas réellement. Et puis, 200 yen, quelles économies, dites donc ! Il en riait presque intérieurement, mais le respect naissant et grandissant qu'il avait pour elle l'en empêchait. Rétorquant donc, il fit la bêtise de lui faire une remarque sur son corps, qui n'avait rien à envier aux formes quasi inexistantes des jeunes chanteuses japonaises diffusées à la télé sur les chaînes de musique. Pour dire vrai, ce corps, il l'avait vu et revu lorsqu'elle était encore debout, sans pour autant abuser du point d'observation. Il n'était pas pervers (du moins, pas dans ce sens là du mot), il ne trouvait aucun plaisir à ne donner que dans la contemplation. Il s'épanouissait beaucoup plus dans le tactile, même si à cet instant, le seul contact qu'il pouvait espérer de son interlocutrice était une baffe et un coup de genou aux boules.

      « Ah, intéressant ! Vous faites quel sport ?.. Mh.. Selon votre sexe, je dirai danse, mais ça ne doit pas être ça, vous me paraissez beaucoup trop.. Ou plutôt pas assez.. Enfin, vous ne faites pas danseuse. Ni gymnaste. Heum.. Handball ! C'est ça ? »

    Loin de là l'idée d'être désagréable, pour une fois ! Il la voyait bien faire du handball, car en plus d'être un sport collectif et où les filles s'orientent beaucoup (comme au voleyball), ce sport était en plus assez aggressif contrairement aux idées reçues de certains, et pouvait parfois se révéler plus dangereux du côté féminin que masculin, d'où cette proposition (malgré sa beauté, elle semble être une folle furieuse, le genre de nana qui prend un malin plaisir à frapper les pauvres garçons sans défense !). Après cette proposition, il laissa la jeune pensionnaire répondre, ne se doutant pas une seule seconde qu'elle pratiquait le sport à l'internat. Pour lui, elle était dans un club de handball près d'ici, ce qui justifierait sa présence à cette heure.

    Finalement, un serveur (et non la serveuse qui avait pris la commande) arriva avec un plateau et déposa l'ensemble des consommations sur la table, enlevant le sourire du jeune français qui prenait plaisir à demander des informations à Kasumi sous forme de devinettes. D'ailleurs, ça lui donna même une idée. Récompensant l'admirable serveur (quand c'est un homme, le service est assuré ! 8') ) avec 50 yen, ne voulant pas pour autant exposer un bout de sa fortune - un pourboir pour se la péter, c'est un peu mince.. - il le laissa repartir avec une expression de contentement. Enfin il avait sa commande. Le gâteau avait l'air appétissant, et le thé à la menthe fumait, il était certainement brûlant.

      « Murasaki-san, ça vous dirait de prendre part à un jeu amusant ? Par amusant, je veux dire qu'il y a des chances que vous me regardiez souffrir. Je suis sûr que ça vous intéresse.. »

    Il souriait, un mélange de sincérité et de malice, avec une pointe de jubilation tout de même. Le jeu était déjà tout tracé, et Kasumi avait, sans le savoir, beaucoup plus à y perdre, puisqu'elle ne connaissait pas la culture française, contrairement à Charles qui la connaissait autant que les coutumes japonaises.

      « Je vous explique d'abord de quoi il en retourne, après, vous me direz si vous en êtes ou non. On va essayer d'en apprendre plus sur l'autre en devinant la réponse. Et dès que la proposition est éronnée, le gage est de boire une gorgée de ce thé brûlant. Vu que je ne vous connais pas du tout, il y a de grandes chances pour que je me carbonise la langue... Alors ? Si vous acceptez de participer, je vous dis mon prénom. »

    Certes, ça n'avait pas de valeur, mais peut-être que la curiosité de Kasumi agirait à sa place. Et puis, vu comment elle était têtue, lui proposer 200 yen supplémentaire contre participation serait vain. Et sans même attendre la réponse de la jeune femme, il s'exclama :

      « Charles. Et je te remercie d'accepter de jouer, je sens qu'on va bien s'amuser. Alors, pose-moi une question ! »

    Quoi ? Non, il n'a rien oublié.. Ah, le "Antoine" ? C'est en option !

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MessageSujet: Re: Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl)   Le matin, moi j'ai faim. (pv "Von"-girl) Icon_minitimeMar 18 Aoû - 14:51

        Charles : « Vous n'avez aucunement besoin de connaître mon identité, puisque vous ne semblez pas besoin de mon nom pour me haïr. »


    Hallellujah ! Je rêve ou il a fini par le deviner tout seul que je pouvais pas supporter sa vue ? Il m'énerve ! Enfin, comment est-ce qu'une personne peut être aussi désagréable sans le faire exprès ? M'enfin, qui me dit qu'il le fait pas exprès aussi ? Peut-être qu'il est désagréable parce ce qu'il le veut aussi... M'enfin, il m'a demandé mon prénom, moi, par politesse, je lui ai répondu, et lui, il me sort cette phrase stupide ! Eh bien, tu sais quoi, ce genre de phrase, tu peux te les garder, et t'étouffer avec ! Ouais, bon, parce que j'ai déjà vu une personne qui a failli s'étouffer en voulant parler... Bah la langue se retourne, puis après, elle veut aller se balader dans la gorge, et à la fin, pouf, à l'hôpital ! M'enfin, s'il ne veut pas me dire son prénom, c'est qu'il doit y avoir une raison aussi... Hmm... Il doit y avoir un truc qui cloche... Enfin, c'est qu'il doit pas avoir un prénom normal quoi, et c'est sûrement pour ça qu'il veut pas me le dire...

        Charles : « Ah, intéressant ! Vous faites quel sport ?.. Mh.. Selon votre sexe, je dirai danse, mais ça ne doit pas être ça, vous me paraissez beaucoup trop.. Ou plutôt pas assez.. Enfin, vous ne faites pas danseuse. Ni gymnaste. Heum.. Handball ! C'est ça ? »


    Bon, comme je l'ai déjà dit je crois.. Je suis très, mais alors très rancunière... Il ne m'a pas dit son nom, je ne lui dirais pas le sport que je pratique, c'est tout ! Puis qu'est ce qu'il a à dire que je ressemble pas à un danseuse ? C'est pas parce que je suis un peu garçon manqué que je ne peux pas ressembler à une danseuse ! Bouhh, il m'énerve ! Puis bon, de toute façon, même si je suis pas très féminine, j'ai mon charme et je suis très bien comme ça, nah ! T'arriveras pas à me faire complexer ! Je ne complexe qu'à propos d'une chose, et c'est ma petite taille... Le reste, pouff ! M'enfin, pourquoi il dit que je serais plutôt du genre à faire du Handball ? Vous me voyez, moi, entrain de faire du Handball ? Enfin, si on y réfléchie bien... Ouais, ça l'ferait, mais malheureusement, toutes les sportifs finiraient par se retrouver à l'hôpital... Car bon, dans mon équipe de basket, là, c'est mixte, donc il y a des garçons et des filles ! Enfin, même si je suis quand même la seule fille... Mais, mine de rien, je fais partie des joueurs les plus doués, car ma petite taille me donne un certain nombre d'avantages, surtout face aux très grands joueurs de basket... Quand ils sautent, moi je passe par dessous, et ensuite, je fais un panier en sautant très haut, ce qui est assez facile pour moi comme je suis habituée depuis toute petite, à sauter pour atteindre certains objets...

        Kasumi : « Vous ne m'avez pas dit votre nom, je ne vous dirais pas le sport que je pratique, c'est simple. »


    Après cette petite phrase bien courte mais simple à comprendre, un petit sourire en coin s'est dessiné sur mon joli visage... Bah ouais ! J'ai quand même le droit de me faire des compliments à moi-même hein ! M'enfin, donc voilà, je lui ai pas dit le sport que je pratique, et il n'arrivera surement pas à le deviner, car je n'ai pas vraiment la taille des joueurs de basket... Puis aussi, c'est vrai que de l'extérieur, enfin, en apparence quoi, je n'ai pas l'air très forte aussi... Et ce n'est pas si mal que ça... Quand on me sous-estime et qu'ensuite je passe à l'attaque, bah ils n'en sont que plus surpris ! Bref, quelques temps après, un serveur est arrivé avec les tranches de gâteau et deux tasses de thé à la menthe... Bouh, voilà ! Il lui a tellement crié dessus qu'elle a fini par partir ! La pauvre... Bon, tout à l'heure, j'irais la voir pour prendre des nouvelles d'elles... Au pire, je la verrais ce soir, car elle devrait quand même passer à la maison...

        Charles : « Murasaki-san, ça vous dirait de prendre part à un jeu amusant ? Par amusant, je veux dire qu'il y a des chances que vous me regardiez souffrir. Je suis sûr que ça vous intéresse.. »


    Euh, désolée pour lui, mais je suis pas une idiote hein... Qui serait assez stupide pour trouver un jeu qui le ferait souffrir et qui aiderait une personne à ce venger de lui ? Enfin, il doit y avoir un truc derrière tout ça !

        Charles : « Je vous explique d'abord de quoi il en retourne, après, vous me direz si vous en êtes ou non. On va essayer d'en apprendre plus sur l'autre en devinant la réponse. Et dès que la proposition est éronnée, le gage est de boire une gorgée de ce thé brûlant. Vu que je ne vous connais pas du tout, il y a de grandes chances pour que je me carbonise la langue... Alors ? Si vous acceptez de participer, je vous dis mon prénom. »


    Vu que je te connais pas du tout moi aussi, j'vais me carboniser la langue ! Vraiment, il me prend pour la dernière des paumées ou quoi ? Je suis pas née de la dernière pluie ! Normalement, c'est moi qui roule les autres dans la farine, pas les autres qui font la même chose avec moi !

        Charles : « Charles. Et je te remercie d'accepter de jouer, je sens qu'on va bien s'amuser. Alors, pose-moi une question ! »


    Mais j'ai pas dit oui ! M'enfin, s'il veut tant qu'on joue à ça, et ben on va le faire ! Du thé chaud ne me fait pas peur ! Enfin, si, un peu... Mais j'y arriverais quand même ! Bon, première question... Cela va concerner le sport... On va voir s'il va arriver à deviner quel sport je pratique...

        Kasumi : « A ton avis, quel est le sport que je pratique ? Je te laisse encore une chance pour deviner. »
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